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La République dominicaine durcit l’accès aux soins pour les migrants en situation irrégulière : Une nouvelle politique annoncée par le Président Luis Abinader

La République dominicaine durcit l’accès aux soins pour les migrants en situation irrégulière : Une nouvelle politique annoncée par le Président Luis Abinader

Le Président dominicain, Luis Abinader, a annoncé une nouvelle mesure qui marque un tournant dans la politique migratoire du pays, notamment en ce qui concerne l’accès aux soins de santé. À partir du 21 avril 2025, les hôpitaux publics seront tenus d’exiger des documents d’identité aux personnes soupçonnées d’être en situation migratoire irrégulière avant de leur fournir des soins médicaux non urgents.

Cette décision a été communiquée publiquement par le chef de l’État via son compte officiel Luis Abinader, suscitant à la fois soutien et controverse dans l’opinion publique dominicaine et au-delà.

Une mesure controversée, mais assumée

Selon les propos du Président, cette décision vise à mieux réguler l’accès aux services publics de santé, qu’il estime être mis sous pression par un afflux important de migrants en situation irrégulière, notamment en provenance d’Haïti. Il a précisé que cette mesure ne s’appliquera pas aux cas d’urgence médicale, afin de respecter les normes humanitaires internationales et le devoir de secours des hôpitaux.

Le gouvernement n’a pas encore publié tous les détails concernant le protocole administratif que devront suivre les établissements hospitaliers, mais il est attendu que les autorités sanitaires, en collaboration avec la Direction Générale des Migrations, définissent les procédures de vérification des documents ainsi que les conséquences pour les patients ne pouvant justifier leur présence légale sur le territoire.

Réactions partagées

Cette mesure suscite déjà de vives réactions :

  • Les partisans du gouvernement saluent une décision qu’ils considèrent comme nécessaire pour protéger les ressources nationales.

  • Les organisations de défense des droits humains, quant à elles, expriment leur inquiétude face à un risque accru de marginalisation, voire de mise en danger, de populations vulnérables, notamment les femmes enceintes et les enfants.

Conclusion : À l’approche du 21 avril, tous les regards sont tournés vers le gouvernement dominicain, qui devra préciser les modalités d’application de cette mesure sensible. Entre sécurité nationale, gestion des ressources, et obligations humanitaires, l’équilibre s’annonce complexe pour les autorités de Saint-Domingue.

 

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