Haïti-Insécurité : Les conséquences de la guerre des gangs, la détresse des familles piégées en plein coeur d’une guerre

Affrontements entre les gangs de 400 Mawozo et chen Mechan

Une dizaine de maisons ont été brûlées, notamment dans les quartiers de Marécage et de Butte Boyer.

Selon les derniers rapports, au moins vingt personnes civiles ont été abattues entre le 24 et le 26 avril, dont une famille de huit personnes, trois jeunes femmes et trois enfants, parmi eux, un habitant, qui préfère rester anonyme, dont le petit frère a reçu une balle perdue à la jambe dimanche, alors qu’il était à la maison.

Conflit entre les gangs armés en Plaine. Médecins Sans Frontières de France a déjà accueilli 22 blessés dans son hôpital à Tabarre. 

Selon la Direction de la protection civile, une jeune fille admise à ce centre est malheureusement décédée des suites de ses blessures. 

Les autorités ont déjà perdu depuis juin 2021 le contrôle du seul accès routier qui relie Port-au-Prince au sud car, sur l’espace de deux kilomètres, la route nationale est totalement sous la maîtrise des bandes armées des bidonvilles de Martissant.

Le quartier où ont lieu ces violences est hautement stratégique, car il constitue l’unique voie d’accès routier vers le nord du pays ainsi qu’entre la capitale haïtienne et la République dominicaine.

Dans ce quartier pauvre, la mainmise des gangs a forcé l’organisation Médecins sans frontières à fermer l’hôpital qu’elle faisait fonctionner depuis 15 ans.

kJB4 Infos