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Assassinat Jovenel Moïse : Martine Moïse et Claude Joseph sont accusés de complicité et d’association de malfaiteurs 

Assassinat Jovenel Moïse : Martine Moïse et Claude Joseph sont accusés de complicité et d’association de malfaiteurs 

Jovenel n’a rien fait pour nous il faut ouvrir le bureau, le président a dit à Ti Klod d’organiser un conseil des ministres ; il organisera des élections dans trois mois pour que je devienne présidente, et nous aurons le pouvoir », aurait dit Mme Moïse à M. Valbrun. Le document n’identifie pas « Ti Klod » mais Claude Joseph est connu sous ce nom.

Dans son rapport, le juge Voltaire explique que l’ancien secrétaire général du palais présidentiel, Lyonel Valbrun, a déclaré aux autorités qu’il avait subi de « fortes pressions » de la part de Mme Moïse, deux jours avant l’assassinat de son mari  pour mettre le bureau du président à la disposition de Claude Joseph.

Le juge Voltaire note également que Mme Moïse avait laissé entendre  qu’elle s’était réfugiée sous le lit conjugal pour se protéger des agresseurs, mais les autorités présentes sur les lieux ont constaté que même un rat géant (…) de 35 à 45 centimètres, ne pouvait pas se glisser sous le lit. Selon M. Voltaire, les déclarations de l’ancienne première dame lors de l’enquête sont  tellement entachées de contradictions qu’elles la discréditent .

Selon le juge, certains policiers présents à la résidence étaient désarmés et menottés, tandis que d’autres s’étaient mis à l’abri. En outre, d’après le rapport, l’agent de police chargé de la sécurité du président a été accusé d’avoir reçu 80 000 dollars pour soudoyer certains policiers  afin qu’ils restent inactifs pendant l’assassinat, pour le juge Voltaire, le président Moïse a été assassiné avec facilité.

L’ancien chef de la police nationale, Léon Charles, est aussi suspecté de meurtre selon le juge.

Kjb4 infos 

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