Réflexion : Après l’assassinat du président Jovenel Moïse, l’ex DG Léon Charles nommé “Ambassadeur”, tandis que aux États-Unis un ex chef de la police condamné à 11 ans de prison parce qu’il est lié à l’attaque du Capitatol
En Haïti, un phénomène de prime à l’impunité prédomine, malgré les révélations de bavures au cours de la gestion des responsables de la sécurité.
L’exemple de Leon Charles, qui a été promu “ambassadeur” à l’OEA après l’assassinat d’un président alors qu’il était censé le protéger, met en lumière cette problématique.
Le secrétaire de l’OEA se félicite de discuter des sujets « d’avenir » avec Léon Charles, désormais ambassadeur, sans qu’une ratification par le Sénat haïtien ait eu lieu, contrairement aux normes constitutionnelles observées aux États-Unis.
Plus récemment, Frantz Elbe, accusé par le RNDDH de collusion avec les gangs, semble privilégier les interventions radiophoniques plutôt que d’emprunter la voie judiciaire pour prouver son innocence.
Malgré un bilan négatif et la responsabilité de milliers de décès, dont des policiers, il demeure à son poste plus longtemps que s’il disposait d’un mandat constitutionnel régulier.
Cette situation soulève des interrogations sur la pérennité de l’impunité et l’efficacité des mécanismes de responsabilisation au sein des institutions haïtiennes.
Kjb4 infos
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